Raté!
Hier soir, c'était soirée Semon le troub' à Centrale. Comme on se disait avec Camille, on ferait bien de prendre un appart' dans la résidence à Centrale, vu que dernièrement on y passe toutes nos soirées! Entre le rock le lundi soir, et les soirées qu'on squatte dans l'espoir de repartir avec un des NOMBREUX garçons étudiant là-bas (promo de 300, 80% de gars... le calcul est vite-fait : BEAUCOUP DE GARCON!!), on y passe notre vie.
Bref, tout ça pour dire que c'était super sympa. Des groupes de musique sympa (Oliv' et ses noyaux), un comique-chanteur-musicien-jongleur-contortionniste-danseur extraordinaire (il arrive à faire passer son corps dans des espaces restreints, incroyable!), des cracheurs de feu incroyable (magnifique le "bouquet final" où ils jonglaient avec des feux d'artifice fixé au bout de son baton), une ambiance super sympa (il faut absolument que l'année prochaine, on forme une fanfare à l'ex-ENSIA!)...
Mais la raison pour laquelle cet article se trouve en catégorie "ma vie côté face", c'est qu'encore une fois, j'ai raté mon "approche". A peine arrivées à Centrale, les filles et moi allons nous prendre une crèpe. Au nutella bien sur. Naturellement, il s'agissait de "faux nutella" (Leader Price : c'est eds étudiants quoi!). Le responsable du stand était mignon. Approximativement 1m83, blond, yeux bleus, sourire colgate... Vu que je venais un peu pour rencontrer de nouveaux mecs je me décide à lancer la première boutade de la soirée, et commence à le charier sur son faux nutella, ou encore à lui demander si il me rendait un ticket en échange de l'assiette. Plus tard dans la soirée, je le vois qui plie le stand. ni une ni deux, je ré-ajuste mon décolleté, et avance vers lui avec mon plus grand sourire pour lui demander : "il te reste du faux Nutella". Il répond "oui", je lui demande s'il peut me le filer. Il me regarde avec un faux air étonné et me dit "mais je croyais que c'était pas du vrai Nutella". Je lui dis que s'il me le donne, je dirais que c'est un vrai. Son pote me regarde et lui dit un "ne te laisse pas avoir, c'est juste de la gourmandise". Je le regarde avec une petite moue (celle qui marche à tout les coups) et effectivement, il retourne vers son carton et me file le pot. Je le remercie, et pars... Laissant ma chaussure sur place! (Pour ma défense mes chaussures sont légèrement trop grande : 40 alors que je fais du 39 1/2... mais le 39 était trop petit!). Je fais demi-tour et la récupère avant qu'il croit que je lui fait le coup de Cendrillon. Vers minuit, heure à laquelle les filles et moi deviont partir je le vois qui s'éloigne et ramène son carton vers le lieu de stockage. Je descends de la table sur laquelle j'étais postée pour mieux voir les cracheurs de feu, hésite un instant, dit à Camille que je la retrouverais après et pars à sa recherche. Et là, pour mon grand malheur, il avait disparu. Impossible de le retrouver. Résultat : j'ai un pot de Nut' (faux Nut', c'est moins bon, plus écoeurant) qui sera finit d'ici ce soir, et je ne connais ni son nom, ni son numéro, ni rien du tout... Seule solution : mener ma petite enquète, aller camper à Centrale dans l'espoir de l'y re-croiser et de pas le laisser s'en tirer si facilement! Parce que, si c'était un pas casé, pas gay, pas impossible à avoir?